Tandis que le printemps (arrive à grand pas), symbole de renouveau, fleurit nos jardins et nos coeurs, voici venir le moment rêvé pour s'alléger... surtout au sens figuré, n'en déplaise aux magazines prônant 1001 régimes nous promettant une (inaccessible) taille de mannequin! La légèretè n'est pas qu'une question de balance, mais p^lutôt de poids intérieur. Celui qui nous cloue au sol et rogne nos ailes. "La vie est une multiplication sans bornes de nécessités inutiles", regrettait l'écrivain Mark Twain... Plus que jamais, la complexité est inhérente à nos modes de vie. Profitons du grand ménage de printemps pour réaménager le quotidien et le simplifier, afin de fluidifier notre existence. Pourtant, la simplicité n'est pas... simple, là est tout le paradoxe ! Il nous faudra donc faire un peu d'efforts au départ... pour en faire moins par la suite. Il s'agit de prêter attention aux mécanismes qui nous alourdissent, et peu à peu, réfléchir, élaguer, trier, désencombrer : dans nos agendas, tout comme dans nos relations ou nos armoires. Le jeu en vaut la chandelle. Une vie plus simple, au propre comme au figuré, libère de l'espace. En soi, chez soi et autour de soi. Pour vivre davantage centré sur l'essentiel. N'oublions pas: "avec trop on se perd, avec moins on se trouve" (Tchouang-tseu)